Descendance.

Descendance est la première œuvre écrite en collaboration par les deux artistes polyvalents que sont Dany Boudreault et Maxime Carbonneau. Sans complaisance, et avec une petite touche d'ironie, ils y mettent en scène une famille ordinaire dont la force d'attraction ne suffit plus à retenir ses membres dans son orbite.

 
 
  • «PARTEZ PAS AVEC LA CAMÉRA AUX TOILETTES, C’EST IMPORTANT QU’ON SOIT ENSEMBLE DANS LE FILM. » - EXTRAIT DU TEXTE

    Les Therrien sont réunis pour célébrer la fin de l'année. Dans une cacophonie d'échanges à bâtons rompus et de remarques creuses, chacun tente de camoufler son ennui. Luc, l'hôte, a décidé d'innover en filmant la soirée, la dernière pour cette famille sur le point d'être dispersée : « Ça va faire des beaux souvenirs. » Pour les Therrien, les meilleurs moments sont ceux où ils évoquent leurs anecdotes préférées, ressassées année après année, y cherchant la forme de réconfort apportée par l'appartenance à un groupe. Cependant, alors qu'ils regardent la vidéo avant de se quitter, le vide qu'ils ont vainement choisi d'ignorer s'impose à eux.

  • Texte : Dany Boudreault, Maxime Carbonneau

    Mise en scène : Maxime Carbonneau

    interprétation: Martin Faucher, Annette Garant, Rachel Graton, Raphaëlle Lalande, Julien Lemire, Louise Turcot

    assistance à la mise en scène, directeur de production et régie: Jérémie Boucher

    scénographie: Cédric Lord

    éclairages: Erwann Bernard

    conception sonore: Éric Forget

    scénarisation de la vidéo: Stéphane Lafleur

    réalisation vidéo: Jérémie Battaglia

    conseil au mouvement: Mélanie Demers

    direction technique: Julie-Anne Parenteau-Comfort

  • Production La Messe Basse

    CRÉÉ AU CENTRE DU THÉÂTRE D’AUJOURD’HUI, MONTRÉAL, 2014

  • « Les comédiens sont dirigés avec une main de chef d’orchestre. Bravo à Maxime Carbonneau qui confirme son talent de metteur en scène. »

    -CÉLINE DE LA ROCHE, ZONE CULTURE

    « Il faut imaginer tout ce beau monde en train d’enfiler les banalités, de ressasser inlassablement les mêmes souvenirs, de parler les uns par-dessus les autres. On dirait un croisement entre les univers de Claude Meunier et Serge Boucher. Et puis, sur le coup de minuit, tout bascule. Le film de famille, projeté en fond de scène, expose alors, à la manière d’une radiographie, les démons intérieurs des protagonistes. La pièce prend à ce moment-là une tournure plus singulière, où la langue peut enfin se déployer. »

    -CHRISTIAN SAINT-PIERRE, LE DEVOIR

    « Ce récit rempli de malaises, de faux-semblants et de traditions détestées est émouvant et pousse parfois des larmes au coin des yeux, tout particulièrement dans les monologues de la fin. Racontant différemment un thème si souvent exploité, le texte des deux jeunes dramaturges est troublant, mais juste. »

    - AMÉLIE LACROIX MACCABÉE, BOUCLE MAGAZINE

 
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